Presse 23-24

Le 16 novembre à 16 h 30

Article sur ACTU CANTAL du 15 novembre

Train de nuit Aurillac-Paris : une nouvelle avancée ?

Lors de son déplacement dans le Cantal, le 30 octobre 2021, l'ancien Premier ministre, Jean Castex, avait annoncé, le retour du train de nuit entre Aurillac et Paris.

Lors de son déplacement dans le Cantal, le 30 octobre 2021, l’ancien Premier ministre, Jean Castex,  avait annoncé, le retour du train de nuit entre Aurillac et Paris.

Les modalités

Un peu plus tard, le lundi 17 janvier 2022, l’ancien préfet du Cantal, Serge Castel, avait annoncé qu’une lettre avait été envoyée aux parlementaires, maire d’Aurillac et président du Conseil départemental, datant du 14 janvier 2022, émanant du Premier ministre, indiquant la remise en service de cette ligne « d’ici deux ans. Avec trois voitures dont une voiture 1ère classe, une voiture 2ème classe et une voiture avec des places assises. Au total, c’est une capacité de 170 voyageurs qui sera proposée par ce service. Je pense que c’est une très bonne chose. Très attendue des parlementaires du Cantal et des usagers, bien évidemment » .

À partir du 10 décembre 2023

La mise en service sera effective à partir du 10 décembre 2023. Cela consistera en un aller-retour quotidien pendant les périodes de vacances de la zone A et C, ainsi qu’un trajet les vendredis et dimanches soir dans chaque sens en dehors des périodes de vacances.

Les gares desservies

Les gares desservies seront les suivantes : Saint-Denis-Près-Martel, Bretenoux-Biars, Laroquebrou et Aurillac. Ce train de nuit sera couplé avec celui pour Rodez, qui partira désormais de Paris à 19h30 , pour une arrivée à Aurillac à 7h30, précise SNCF Voyageurs. Le train de nuit se sépare à Brive (sans arrêt commercial) et une partie part vers Rodez tandis que l’autre rejoindra Aurillac.

Une situation qui ne satisfaisait pas les parlementaires du Cantal et le maire d’Aurillac qui désiraient une liaison quotidienne.

Liaison quotidienne

Cette « anomalie » a été, en partie, rectifiée, indique le sénateur Stéphane Sautarel, avec un « engagement formel de rendre quotidienne la liaison dans un an, en novembre ou décembre 2024 lors de la mise en ligne de la grille 2025 ».

Et de dénoncer  : « depuis l’annonce par Jean Castex, nous n’avons pas bénéficié d’une écoute suffisante et cette solution reste décevante, symbole d’un pouvoir central enfermé dans ses schémas et déconnecté des réalités. Je pense en particulier à l’administration d’État, à la DGITM (Direction générale des infrastructures de transports et des mobilités), dont la vision ne répond pas à une dynamique d’aménagement et de développement de nos territoires. Je remercie en revanche le ministre Clément Beaune et son cabinet qui ont cherché et trouvé une solution, contre leur propre administration… Drôle de pays tout de même… Je me réjouis donc que nous ayons pu faire bouger les lignes tel qu’explicitement mentionné dans le courrier de SNCF Voyageurs joint, même si ce sera hélas avec un décalage dans le temps susceptible de mettre en cause la crédibilité et l’attractivité de la réouverture de cette ligne… J’espère néanmoins qu’il n’en sera rien et j’ai moi-même hâte de pouvoir l’emprunter … mais pas le week-end ! »

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Comment lutter contre les dépôts de déchets sauvages dans le Cantal ?

https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/actualites/comment-lutter-contre-les-depots-illegaux-de-dechets-dans-le-cantal-decouvrez-notre-carte_14396154/
L'article complet est recopié au dessous de l'article du 1er novembre sur la situation financière préoccupante du Lioran

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Cantal. Un élu local menacé de mort sur les réseaux sociaux.

 Le Conseiller départemental Jamel Belaïdi indique avoir été menacé de mort mercredi 8 novembre 2023 par un habitant de Polminhac. Une plainte a été déposée.

Jamel Belaïdi, conseiller départemental du Cantal et conseiller municipal, notamment, indique avoir reçu des menaces de mort via son compte Messenger ce mercredi 8 novembre 2023. Des menaces en lien, semble-t-il , avec le conflit au Moyen-Orient, après que l’élu a posté une photo de lui avec le chanteur de confession juive, Enrico Macias.

« Cette personne me reproche d’avoir publié une photo avec Enrico Macias et menace de me tirer dessus au 9 mm ?
Mais comment c’est possible ? Je prône la paix et ne serais jamais dans l’extrémisme » rappelle l’élu.

« Je le dis et je le répète, je ne suis pas spécialiste en géopolitique, je condamne toute forme d’extrémisme, de terrorisme et tous les massacres subis par les civils ».

L’homme menaçant est déjà défavorablement connu des services de police. 

Jb et enrico

Une plainte déposée

L’homme a été identifié. Défavorablement connu des services de police, il habite Polminhac et serait connu pour des faits de trafics de stupéfiants. De son côté, Jamel Belaïdi bénéficie d’une protection rapprochée depuis hier soir. L’élu annonçait avoir déposé une plainte à la gendarmerie d’Aurillac pour menace de mort sur une personne dépositaire de l’autorité publique. 

L’individu en question a été interpellé et placé en garde à vue ce vendredi 10 novembre 2023, au matin, indiquait le procureur de la république d’Aurillac. Une garde à vue levée en fin d’après-midi. Le mis en cause a été convoqué pour expertise psychiatrique et « l’enquête se poursuit ».

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La Montagne du 1er novembre  2023 :
La situation de la station du Lioran "préoccupante" :
le président du Département interpelle le ministre de l'Économie

La station de sports d'hiver du Cantal souffre de la hausse des prix de l'énergie. La facture est démesurée pour le président LR du Département. Dans un courrier, Bruno Faure a alerté le ministre de l'Économie "sur la situation particulièrement préoccupante que traverse" le Lioran. La station est sur un fil.

La station du Lioran demeure une locomotive économique dans le Cantal. Le président LR du Département l'a rappelée à Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, dans un courrier adressé le 24 octobre : "Organisée sous la forme d'une société anonyme d'économie mixte dont le capital est majoritairement détenu par le Conseil départemental, la station du Lioran accueille plusieurs centaines de milliers de skieurs chaque année, générant plus de 70 millions d'euros de chiffres d'affaires pour les différents opérateurs économiques du département." La SAEM emploie 120 personnes et l'ensemble des activités commerciales pèse plus de 500 emplois.

Mais cette locomotive connaît "un moment particulièrement critique avec la hausse des prix de l'électricité et plus particulièrement la signature de contrat de fourniture d'électricité à trois ans pénalisant pour les stations comme la nôtre".
Avec l'explosion des tarifs d'électricité, la facture est très salée pour la SAEM du Lioran. Elle est passée de 350.000 à 750.000 euros, "déduction faite des aides, environ 400.000 euros attendus, et y compris en ayant recours au guichet d'aide au paiement des factures. Sans ces dispositifs mis en place par les pouvoirs publics, lesdits tarifs auraient atteint plus d'un million d'euros sur l'hiver dernier".

Un déficit de 500.000 euros en 2023

Conséquence directe de cette hausse de prix, la station, qui était financièrement à l'équilibre en 2022 devrait connaître un déficit d'environ 500.000 euros pour l'exercice 2023. "L'origine de cette situation déséquilibrée vient du contrat
de fourniture d'électricité conclu pour trois ans par la station lors de la précédente saison hivernale, alors en pleine flambée des prix de l'électricité. Avec un prix de 340 euros du MW, il est structurellement impossible pour notre station de sports d'hiver de retrouver l'équilibre financier", interpelle Bruno Faure.

L'avenir du Lioran en jeu

Le président du Département appelle Bercy à peser de tout son poids auprès des distributeurs d’énergie, dont EDF, pour revenir à des prix raisonnables. "Malgre les efforts engagés par la SAEM et de l'ensemble des collectivités qui sont rentrées au capital de la société, malgré la volonté d'investir massivement pour avoir un matériel plus performant, malgré les recapitalisations, malgré nos efforts pour nous rendre moins dépendants des chutes de neige et donc pour rendre notre station opérationnelle sur 4 saisons, malgré notre volonté d'anticiper le réchauffement climatique, notre station va au-devant de grandes difficultés. Pour toutes ces raisons, je vous sollicite afin de permettre la résiliation sans indemnité des contrats passés au-delà d'un prix de référence raisonnable de 200 euros le MWh", réclame le président du Département.

Sans cette mesure "décisive, c'est l'avenir des stations de moyenne montagne qui est en jeu. Sans cette mesure, je crains par ailleurs que votre Gouvernement ne soit contraint d'intervenir périodiquement pour maintenir à flot les structures comme la nôtre", interpelle Bruno Faure.

Pierre Raynaud

 

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La Montagne du 30 octobre 2023 : Comment lutter contre les dépôts illégaux de déchets dans le Cantal ?

Souvent cachés dans le recoin d’une forêt ou au bord d’une route peu empruntée, les dépôts sauvages, parfois considérés comme écocides par la loi, altèrent les écosystèmes, les sols et l’air. Dans le Cantal, plusieurs lecteurs ont repéré des lieux de dépôts illégaux de déchets. Nous sommes allés constater leur étendue. Notre objectif est d’aider les autorités à les combattre, en les localisant.

Source de pollution des sols, des eaux (superficielles et souterraines), de l’air à cause des potentielles émanations toxiques… Le dépôt sauvage de déchets affecte l’écosystème, et contribue au dérèglement climatique. En juillet dernier, le garde-chasse particulier Claude Le Glatin nous alertait sur la présence de déchets au cœur de la forêt domaniale de Maubert et Gaulis, traversée par la grande Rhue. Depuis, les lecteurs de La Montagne ont repéré les lieux habituels de dépôt d’ordures, dont nous avions vérifié l’étendue pour établir une forme d’état des lieux. Tous sont difficiles d’accès, précaires, et dangereux.

…/…

Laveissière :

C’est sur l’ancien GR 400 que cette quatrième décharge sauvage nous a été indiquée.

Très empruntée cet été, cette voie semble avoir été nettoyée : quelques particules résiduelles de déchets en sont les stigmates. C’est en contrebas que ça se passe. Le dévers est important, et le sol très instable, du fait que les déchets ont, à force de temps, été recouverts d’herbes et de mousse, et d’autres détritus. Chaque zone assez plate pour poser un pied est en réalité précaire. De nombreuses ordures ont glissé plusieurs mètres plus bas.

Que dit la loi ? 

La loi du 22 août 2021 sur la « lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets », identifie « le fait d’abandonner, de déposer ou de faire déposer des déchets, dans des conditions contraires [à la loi] lorsqu’ils provoquent une dégradation substantielle de la faune et de la flore ou de la qualité de l’air, du sol ou de l’eau » comme une infraction punie de trois ans d’emprisonnement et de 150.000 € d’amende. Si les faits sont commis de manière intentionnelle, l’infraction est qualifiée d’« écocide ».

Si en plus, les infractions entraînent « des atteintes graves et durables [susceptibles de durer au moins sept ans] à la santé, à la flore, à la faune ou à la qualité de l’air, du sol ou de l’eau la peine d’emprisonnement », la peine d’emprisonnement est portée à dix ans, et la peine d’amende, à 4,5 millions d’euros. En outre, l’article 541-46 du code de l’environnement, qui régit la protection des milieux naturels et les articles 631-2,  634-2, 644-2 et 635-8 du code pénal, fixent les contraventions et délits en matière d’abandon de déchets, pouvant aller d’une amende de 1.500 euros à 375.000 euros et deux ans d’emprisonnement.

Aidez-nous à localiser les décharges sauvages. Vous êtes le témoin d'un espace, en forêt ou en pleine nature, qui sert de décharge à des personnes inciviles ? Envoyez à anna.modolo@centrefrance.com une photo + la localisation exacte de la décharge sauvage (de préférence les données GPS pour nous permettre de nous y rendre, ces lieux étant souvent cachés des regards). Merci !

Texte : Anna Modolo
Photos : Jérémie Fulleringer

Nos rédactions s’engagent pour et avec les lecteurs à être les vigies du changement climatique sur nos territoires et mettre en avant les solutions.

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C’est Officiel !! Le Tour de France est de retour au Lioran, il fera étape le mercredi 10 juillet 2024.
Pour ceux qui étaient présents en juillet 2016 : la station du Lioran, arrivée de l'étape avait été pénalisée à cause d'une malencontreuse panne d'hélicoptère qui avait privé les téléspectateurs de magnifiques images ... La SAEM donne également des informations très intéressantes sur la station : dates d'ouverture de la sation pour 2023-2024 et prestations prévues ( détails ci-dessous) .

Bonnes vacances de Toussaint à tous !

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Article sur ACTU CANTAL du 22 septembre 2023

Lioran

Autre sujet évoqué : la station du Lioran, et la volonté réaffirmée que cette station devienne une station « 4 saisons » .

« Cependant, nous avons reçu, récemment, le rendu d’une étude avec des prospectives pour 2050 et c’est assez rassurant pour le Lioran. Car, en tenant compte des derniers investissements que la Saem du Super Lioran a réalisés, ces dernières années, il est prévu 86 jours d’enneigement contre 110 à l’heure actuelle. L’activité « neige » reste donc primordiale. Dans l’idéal, il faudrait augmenter le chiffre d’affaires d’un million par an. Pour cela, on doit continuer à augmenter notre capacité d’accueil en lits chauds ». 

À lire aussi

Cantal : L’Arche des Neiges du Lioran, un joyau architectural contemporain

Grand Phénix

C’est dans ce sens que le Département a décidé d’acquérir le Grand Phénix. Pour rappel, le projet du Grand Phénix commence en 2005. Cet ensemble, situé sur le Rocher du Cerf et qui surplombe la station du Lioran, était constitué d’un grand bâtiment et de cinq chalets.

Au total, ce sont un peu plus de 100 appartements qui devaient voir le jour. 178 propriétaires se portant acquéreurs. Des travaux qui durent jusqu’en 2009 mais qui sont stoppés à la suite de la mise en liquidation judiciaire du promoteur du projet. Dès lors, s’en suit un long chemin de croix pour les propriétaires afin de se faire rembourser. Le site était devenu une friche.

Quid de la patinoire ?

Et de poursuivre sur la volonté de travailler sur le site de la patinoire. « On doit avoir un équipement pour le bien-être, la détente. Beaucoup de touristes ne viennent pas au Lioran pour faire du ski, il faut donc leur proposer autre chose ». Avant cela, la toiture « doit être consolidée ».

Et d’évoquer, également, la possibilité de remettre une luge géante. « Tous ces équipements doivent permettre à des investisseurs privés de s’intéresser à la station » indique Bruno Faure.

Date de dernière mise à jour : 16/11/2023

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