Informations sur l'eau potable au Lioran

MAJ le 8 février 2021 à 11 h15

De nombreux propriétaires s'interrogent sur les factures de l'eau au Lioran : l'APAL recherche des informations sur les détails des factures d'eau (potable + traitement des eaux usées).

En attendant , voici des explications trouvées sur internet : organisation "nationale" de la fourniture de l'eau (et sa facturation)

https://www.olonnes.com/2021/02/eau-veolia-suez-tous-concernes.html

EAU : VEOLIA-SUEZ, TOUS CONCERNÉS

DES MARCHÉS ÉNORMES ET JUTEUX SUR LE DOS DES CITOYENS : 18 MILLIARDS D’EUROS EN JEU

CETTE CHÈRE EAU

Il faut savoir que l’eau est un bien commun qui n’a aucune valeur. Mais il faut aussi rappeler un certain nombre de choses :

- que les maires sont responsables de l’approvisionnement en eau potable de leurs concitoyens,

- que les infrastructures des réseaux, usines de traitement des eaux, assainissement sont des investissements très importants. Si importants que les communes ont dû se grouper en syndicats et n’ayant pas les moyens humains et techniques elles ont dû avoir recours à la sous-traitance par le biais des concessions,

- que le m3 d’eau potable est facturé tout compris (taxe, traitement de l’eau pour la rende potable, réseaux assainissement…) environ 5 euros le m3. Ces 5 euros sont ainsi répartis 40% pour l’eau, 40 % pour l’assainissement des eaux usées et 20 % de taxes. La consommation moyenne par foyer est de 120 m3…donc ce marché représente environ 18 milliards d'euros TTC.

- que la ressource se raréfie suite au réchauffement climatique, à la pollution, à l’agriculture irrationnelle et qu’il faudra à l’avenir investir beaucoup pour satisfaire la demande…l’eau est donc un marché important, spécifique, porteur.

LE MARCHÉ

Ce marché était réparti entre les communes qui pouvaient le gérer directement (en régie) et des entreprises locales et nationales comme LYONNAISE DES EAUX, VEOLIA, SAUR ...

Il y a eu une petite révolution dans le Landerneau de l’eau potable et l’assainissement quand la durée maximale des concessions a été ramenée à 20 ans…des rentes de situation s’effondraient. Les communes ont dû faire appel à la concurrence et négocier. Elles pouvaient difficilement faire face aux investissements, à l’entretien des réseaux, usines…elles concédèrent de plus en plus l’ensemble à des société privées.

La concurrence pour le renouvellement des concessions a eu du bon car on a pu voir des prix bruts du m3 de l’eau divisés par deux !

LES ÉLUS LOCAUX DÉPASSÉS…L’EAU UNE AFFAIRE JUTEUSE !

Les investissements nécessaires, l’entretien des réseaux et autres investissements réalisés, les évolutions telles que celles nécessaires pour la dépollution…ont rendu difficilement maîtrisables cette partie de la gestion d’une commune : celle de l’eau.

C’est donc la technique de la concession de service public partielle ou totale qu’ont utilisée les communes souvent après s’être associées avec les communes voisines.

L’envers de la médaille est que les communes trop souvent ne maitrisent plus la gestion concédée. Une fois par an les élus votent sans discussion l’approbation de la gestion présentée par le concessionnaire.

Bien que les contrats de concession soient bien ficelés, petit à petit, le concessionnaire arrive à faire ce qu’il veut, quand il veut, où il veut.

De leur côté, les grandes sociétés ont racheté les petites et moyennes locales et ont gagné des marchés. C’est facile pour une grande société avec les appels  d’offres de mettre à genou une petite société locale surtout avec une évolution des normes et exigences environnementales qu’une commune ne peut maîtriser. De plus, les grands groupes ont la technique marketing adaptée pour "conquérir les élus".

C’est par cette brèche que les grandes sociétés ont ainsi pu investir puis tenir le marché et le rendre juteux… encore plus juteux…mais ces entourloupes sont payées par le consommateur.

Date de dernière mise à jour : 08/02/2021

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